Plats cuisinés, nouilles instantanées, nuggets de poulet, céréales, biscuits industriels, desserts lactés… Les aliments ultra-transformés rentrent de plus en plus dans la composition de nos assiettes. Rapidement cuisinés, appétissants et relevés en goût, ils constituent en moyenne un tiers de nos apports caloriques. Et pourtant du coté santé, le fait d’en consommer trop souvent n’est pas si bon.
Obtenus par des procédés industriels
Les produits ultra-transformé sont des préparations alimentaires emballées, prêtes à l’emploi. Ils n’ont pas grand-chose à voir avec les aliments d’origines. Leurs préparations demandent d’importantes transformations physiques et chimiques : cuissons et trituration à hautes températures, extraction par solvant chimique, raffinage et filtration. Certains contiennent des additifs rajoutés pour augmenter leur conservation ou pour rehausser leur saveur.
Leurs valeurs nutritionnelles
Très souvent ces aliments sont de moins bonnes qualités nutritionnelles. Plus riches en sucre, en sel et en gras, ils ont perdu une grande part de leurs fibres et de leur minéraux lors du raffinage. La chaleur a détérioré les vitamines. Par ailleurs des toxines se sont formées lors des procédés de transformation. Celles-ci ne sont pas assimilés correctement par le corps. C’est le cas des matière grasse dite trans qui n’ont aucune valeur nutritionnelle et représente davantage des toxines pour l’organisme.
Leurs impacts sur la santé
Par leur faible valeur énergétique, pauvreté en vitamines en minéraux et en fibres, présence de toxines sous formes de conservateurs, de exhausteurs de goût. Ces dernières sont des molécules qui sont reconnues comme étrangères par le corps. Notre organisme, ne sachant pas les utiliser, va les accumuler, impactant dans le temps le fonctionnement de nos organes Des études scientifiques montrent une corrélation entre la consommation importante des produits ultra-transformés et les risques de développer des troubles métaboliques : surpoids, diabète, hypertension. D’autres études suggèrent que ces aliments pourraient aussi augmenter le risque de cancers, de maladies cardio-vasculaires ainsi que de symptômes dépressifs. Il semblerait que la flore intestinale ou microbiote jouerait un rôle important. En effet ces micro-organismes habitants de notre tube digestif sont impliqués dans de nombreuses fonctions de notre corps : digestion, immunité, métabolisme, humeur…). Lors de la consommation importante d’une alimentation ultra-transformés, la composition de cette flore intestinale serait alors fortement modifiée, avec des répercussions délétères sur notre santé.
Comment les reconnaître
La liste des ingrédients des produits ultra-transformés est en général très importante. Par ailleurs elle contient des aliments que l’on ne trouve pas dans nos placards : Emulsifiants (lécithine de soja – pectine – gomme de xanthane), colorants, nitrites présents essentiellement dans les charcuteries, édulcorants de synthèse (goût sucré) et exhausteur de goût (glutamate)
Le plan nationale nutrition santé (PNNS) recommande de réduire de 20% la part de ces aliments dans notre alimentation.
L’application Siga prend en compte le degré de transformation des aliments. Cependant elle n’évalue pas la teneur de sucres, de graisses et de sel présents dans le produit final. Son évaluation nutritionnelle ne retient que les ingrédients rajoutés lors de la transformation.
En attendant d’en savoir plus, il est préférable de réduire la consommation de ces aliments. Le fait maison permet de limiter ces apports. En cuisinant des produits frais de saison, des aliments surgelés ou en conserve, il est possible de se faire plaisir, de faire plaisir à ceux qui nous entoure et prendre soin de sa santé.