Le dernier week-end d’octobre est traditionnellement celui du changement d’heure. Cette pratique provoque un décalage horaire qui n’est pas sans conséquence sur notre santé.
Depuis un décret du 19 septembre 1975, fixe l’heure d’été UTC + 2h et l’heure d’hiver à UTC +1H (UTC : temps universel coordonné). Cette mesure a été déjà appliquée en 1916 et abandonnée en 1944. Sa mise en place permettait d’économiser de l’énergie, notamment en réduisant les besoins en éclairage artificiel le soir. Mais qu’en est-il de l’impact sur notre santé ?
Des études scientifiques ont montré que le changement d’heure a des effets physiologique et sanitaire. Il perturbe notre horloge interne et est à l’origine de troubles affectant notre santé. Les premier concernés sont les personnes âgées et les enfants. Les conséquences sur notre corps sont multiples, pouvant varier d’un individu à un autre. Cela se manifeste par de la fatigue, un système immunitaire affaibli, troubles du sommeil et de l’humeur.
Ces déséquilibres sont très en lien avec des dérèglements hormonaux. Ainsi cela concerne en premier lieu la sécrétion de mélatonine. C’est l’hormone de régulation de l’alternance veille/sommeil. Par ailleurs la sérotonine, hormone responsable entre autres de notre sérénité est aussi impactée par ce manque de lumière, comme la dopamine, cette hormone qui nous donne de la motivation, l’envie de se lever le matin.
Pour atténuer les effets de ce changement d’heure, voilà quelques astuces :
Des travaux scientifiques ont permis de mettre en évidence l’importance de l’exposition à la lumière sur notre horloge biologique. C’est pourquoi il est possible d’adapter ses horaires de travail, ses activités en fonction de la luminosité. Ainsi en commençant sa journée tôt, vous vous exposez plus longtemps à la lumière du soleil. Faire le plein de lumière du jour permet de mieux gérer notre cycle veille/sommeil.
Préparer la qualité de son sommeil en mangeant léger le soir : les protéines animales, viande, charcuterie, poissons, sont à supprimer de son assiette. Mais on privilégiera davantage les légumes, les légumineuses et les féculents complets. En effet ces derniers seront plus rapidement digérés, ne perturbant pas notre nuit. A l’opposée, la consommation des protéines animale, au petit déjeuner permettent de se donner une bonne dose de Dopamine pour bien démarrer sa journée.
Et pour faire face à la baisse de moral à l’heure d’hiver, nous pouvons faire le plein de vitamines C dans les fruits et légumes frais de saison, de vitamine D et de magnésium que l’on peut trouver sous forme de compléments alimentaires. Sans oublier la pratique d’une activité physique qui régulera le stress et favorisera la détente.